Bienvenue chez Phusis, une revue mensuelle dédiée à l’exploration des sciences humaines à travers le prisme de l’actualité. À une époque où l’information circule à une vitesse fulgurante, Phusis se veut un espace de réflexion et de décryptage des phénomènes contemporains.
Chaque numéro de Phusis se compose de dossiers thémathiques, de chroniques et d’articles qui éclairent les enjeux actuels sous des angles singuliers. Nous accordons une importance particulière à la diversité des points de vue et à la rigueur, tout en rendant nos contenus accessibles à un public large et curieux.
Dans un monde en perpétuelle mutation, comprendre les dynamiques à l’oeuvre est essentiel. Phusis nous invite à poser un regard critique et éclairé sur les défis de notre temps, à travers une lecture stimulante et enrichissante.
Focus Entrevue
Carmen Vadillo illumine la scène avec une performance pleine de grâce et de sensualité, portée par une mise en scène subtile, poétique et vivante ! Comédienne remarquable, elle nous fait vivre intensément le passage entre la mort et le retour à la vie. L’adaptation du livre en pièce de théâtre est une réussite, avec une mise en scène qui sublime le drame d’Emmanuelle. Dotée d’une énergie communicative et d’une présence solaire, Carmen Vadillo incarne avec légèreté et élégance la beauté de la vie.
Focus Société
La prosodie d’une langue, cette musique subtile faite de rythmes, d’intonations, et d’accents, en dit long sur son rapport à son environnement. L’occitan, avec ses syllabes caressées par une intonation chantante, ses accents marqués et son débit souvent nonchalant, est une de ces langues où la parole épouse les reliefs du territoire. Une langue qui semble modelée par les paysages du sud-ouest de la France, comme si l’on ne pouvait séparer les collines ensoleillées de l’accent qui s’y épanouit.
Focus Art
Pour ceux qui se méfient des mots et qui excellent en langages silencieux, L’Énigme de Kaspar Hauser résonnera à coup sûr. C’est en 1974 que l’idée vient à Werner Herzog de consacrer un film à Kaspar Hauser, enfant sauvage découvert en 1828 en train d’errer dans les rues de Nuremberg, et pris sous l’aile du philosophe Georg Friedrich Daumer avant de mourir mystérieusement à l’âge de 21 ans. Une apparition « énigmatique » que le cinéaste aborde comme l’entrée brutale d’un être d’émotions dans les carcans du langage.