Depuis plus de sept ans, Quentin Censier anime la chaîne YouTube Sur le Champ sur laquelle il vulgarise l’histoire de la guerre en abordant les événements, mais aussi et surtout les concepts historiques liés à cette activité humaine. Son dernier documentaire, Les Oubliées de l’armée, a été produit dans le cadre du programme « Savoirs et Cultures » du CNC, et a été co-écrit et co-réalisé avec le chercheur Valentin Barrier et la chercheuse Anouk Durand-Cavallino.
Comment vous est venue l’idée d’étudier la place des femmes au sein de l’armée ? Pourquoi avoir décidé de cibler vos recherches entre le XVIe et le XIXe siècle ?
J’ai fondé en 2016 la chaîne YouTube Sur le Champ dans l’objectif de vulgariser l’histoire de la guerre de la façon la plus large possible.
Nous nous sommes rendus à l’évidence qu’après plusieurs années de production de vidéos, nous n’avions jamais traité la relation entre les femmes et la guerre. Nous avons donc commencé à chercher une bibliographie sur le sujet et avons précisé le contour de ce qu’il était possible et intéressant d’aborder. En découvrant la place bien réelle et nécessaire de femmes dans le fonctionnement des armées, même si elles restaient plus ou moins éloignées des combats, nous avons décidé de nous focaliser sur ces femmes accompagnant les forces militaires, intégrées à leur environnement.
Le ciblage des XVIe-XIXe siècle s’est ensuite fait assez naturellement bien que nous ayons assumé de traverser le tournant qu’a été la Révolution française quant à cette place des femmes dans les armées. L’enjeu principal pour nous était de pouvoir balayer assez largement pour bien introduire les enjeux qu’une telle étude impose. Si nous nous étions concentrés sur les XVIe-XVIIIe siècles, nous aurions eu plus de mal à expliquer les différences de conceptualisation du genre avec notre époque et aurions perdu toute une période où la présence des femmes était informelle. À l’inverse, en restant sur la période 1789-1914, nous aurions sûrement été trop enfermés dans les aspects réglementaires, normés sans pouvoir expliciter ce qu’implique la question de la virilisation de l’armée. Pour nous, combiner ces deux périodes nous permettait de mieux souligner un mouvement en mettant en avant les contrastes. Ce qui ouvrait ainsi plus facilement vers notre époque et la mémoire que nous gardons de ces femmes dans l’environnement militaire, dont la présence est marquée à la fois par une officialisation et une réduction progressives.
Le féminisme travaille à faire resurgir les « oubliées » de l’histoire et à interroger les silences des sources (Perrot). Qu’en est-il de la place des femmes dans l’histoire de l’armée et quels sont les ouvrages de référence sur le sujet qui vous ont aidé ?
Absolument ! Comme pour chaque sujet que les médias et le grand public découvrent parce qu’ils résonnent tout à coup avec des questionnements actuels, la recherche historique ne nous a pas attendus pour s’intéresser aux femmes dans l’histoire de l’armée. Avec l’avènement de l’histoire des femmes puis du genre, qu’on peut faire remonter à la fin des années 1970 en France, le sujet s’est renouvelé et est aujourd’hui dynamique. Si dynamique d’ailleurs que, le temps pour nous de produire le documentaire, plusieurs livres sont sortis. Au-delà des nombreux articles sur des sujets spécifiques, on peut citer Intrepid Women : cantinières et vivandières of the French army de Thomas Cardoza[1], les actes du colloque d’Amiens Les femmes et la guerre de l’antiquité à 1918[2] et plus récemment le livre de Maria Goupil-Travert, Braves combattantes, humbles héroïnes. Trajectoires et mémoires des engagées volontaires de la Révolution et de l’Empire[3] ou celui collectif Femmes en guerre : De l’époque médiévale à nos jours[4]. Mais tout cela n’est qu’un aperçu sachant qu’il nous fallait également mobiliser des livres traitant d’aspects moins militaires, mais tout aussi essentiels pour bien traiter notre sujet comme La confusion des sexes. Le travestissement de la Renaissance à la Révolution[5] de Sylvie Steinberg.
Cantinière, blanchisseuse, vivandière, travestie, prostituée… différents profils féminins sont balayés dans ce contexte militaire, qui reste essentiellement masculin. Quelle réflexion cela apporte-t-il sur la question du genre au cours de notre histoire ?
D’une manière générale, il apparaît plutôt que c’est la question du genre qui est venue nourrir les réflexions sur l’histoire de la guerre. De fait, il s’agissait aussi dans le documentaire de croiser des approches et de montrer que chaque champ a intérêt à se pencher sur les autres. Sur la chaîne YouTube, le public s’est habitué (ou du moins je l’espère) à se confronter à la guerre comme un phénomène historique et humain. Cela amène naturellement à dépasser la seule association guerre-militaire. On peut faire de l’histoire des idées, des pratiques, des techniques, des sciences. On peut s’interroger sur la culture, les discours, les classes sociales… Bref, on peut prendre le sujet selon différents angles. Le genre en est un et il nous permet clairement, grâce aux enseignements que l’on en tire sur ses évolutions dans le temps, de mieux comprendre la place du travestissement ou même la place des femmes dans nos sociétés comme socialement justifiées par le devoir et/ou le droit de porter les armes. Si on le prend dans l’autre sens, l’histoire de la guerre peut apporter ses leçons à l’histoire du genre comme lorsque l’on voit la place de la guerre dans les débats sur la citoyenneté durant la Révolution ou bien quand on se penche sur l’évolution de l’image du soldat dans la société faisant de la conscription une étape dans la construction masculine et virilité des hommes, ce qui joue en retour sur l’image des femmes.
Ainsi, le contexte militaire produit ses propres normes à propos du genre, réduisant le rôle combattant de la femme à la défense du foyer, et ce depuis l’Antiquité par exemple. La figure de l’Amazone est également une belle illustration de l’ambiguïté de la figure de la femme en armes et finalement de l’inquiétude des hommes face à cette possibilité. Les nobles commandantes devront composer avec cette image pour justifier et mieux faire accepter leur prise d’armes. En tirant ce fil, on s’aperçoit de tout l’enjeu du port des armes féminin dès lors que cela conditionne la citoyenneté sous la Révolution française. Habilement, certaines femmes réclament d’abord le droit de défendre la patrie pour ensuite obtenir la citoyenneté active, donc une égalité avec les hommes en ce qui regarde le pouvoir politique. Ainsi, paradoxalement, si le contexte militaire produit ses normes de genre, la guerre est une occasion de transgression notamment au plus des crises qu’elle provoque. Des femmes peuvent alors, notamment en contexte défensif, prendre les armes, agir aux côtés des hommes et finalement questionner la place qu’on leur laisse dans la société.
Chaque figure que nous avons soulevée, cantinière, prostituée ou travestie, nous montre ainsi de nombreuses facettes des armées, des femmes, des discours que l’on porte sur elles et des pratiques réelles que l’on accepte en s’arrangeant.
Quel parallèle souhaitez-vous établir entre la figure de la soldate travestie au sein de l’armée, et les actuels questionnements autour de la transidentité ?
C’était une question difficile dont la comparaison doit être comprise avec ses limites. De fait, au XVIIIe siècle à tout le moins, le travestissement est un phénomène qui ne touche pas seulement l’armée et peut relever d’une transgression assumée et acceptée. La simple question de l’appellation des soldates nous a ainsi posé problème. Elles ne sont pas seulement des travesties. Elles ne sont pas non plus des soldates puisque personne ne les perçoit comme des femmes. Mais les dire seulement soldats ne convient pas non plus. Il a bien fallu trancher et nous avons penché en faveur de « travesties ». Ainsi, en ce qui regarde la transidentité, cela nous permettait de conserver leur genre d’origine tout en soulignant le fait qu’en tant que soldat, elles devaient s’astreindre aux règles de sociabilité masculines. Autrement dit, nous voyons ici un cas de femmes traitées socialement et devant se comporter socialement comme des hommes. C’est ce rapport social qui nous a permis d’effectuer le rapprochement avec les parcours des personnes trans.
Vous parlez également de la figure de la cantinière, que l’histoire a progressivement évincée. Celle-ci est pourtant particulièrement intéressante pour la multiplicité de ses missions sur les camps, et l’évolution du regard que la société lui porte… Que nous apprend-elle sur les « oubliées » ?
La cantinière est sûrement le cas le plus caricatural et documenté de l’importance du discours masculin sur leur situation. Leur disparition progressive ne passe ni par un manque de personnel ni par un rejet populaire. Il s’agit bien d’une mise au ban progressive, appuyée par une législation et une évolution dans leur traitement médiatique. De la figure glorifiée des Premier et Second Empires, la cantinière devient un dérangement, cause de l’alcoolisme de la troupe et personnalité ambiguë du régiment, fréquemment sexualisée, forcément libertine, adultérine, voire prostituée. Ce qu’il y a de plus intéressant finalement en ce qui regarde cette question de leur oubli, c’est qu’il a existé un temps où la cantinière a été à la fois une figure présente et un sujet de la mémoire de l’armée et de la France. J’entends par là que les cantinières ont eu une réelle place dans le mythe national. Ces femmes de l’armée révolutionnaire et napoléonienne n’ont pas été oubliées tout de suite et ont même effacé d’autres figures. Pour qu’elles soient oubliées, il a fallu attendre la Première Guerre mondiale. Tout cela nous montre à quel point la mémoire est changeante. Les oubliées d’aujourd’hui ne sont pas celles d’hier ni de demain.
Lors de vos recherches, quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Manquiez-vous de documentation sur certaines thématiques plus que d’autres ?
En ce qui regarde le script, les travaux historiques étaient là, bien cadrés et bien balisés. Il est certain que la figure de la suiveuse, plus floue et moins présente dans les sources, est bien plus difficile à trouver et à définir que celle de la cantinière du Second Empire parfaitement documentée. Mais nous touchons aussi là à l’intérêt de la vulgarisation. Nous ne produisons pas de savoir, nous tentons d’en transmettre l’état de l’art et de le mettre à portée du plus grand nombre. Ce que la recherche n’a pas trouvé, nous n’avons pas à le chercher. Il a en réalité été bien plus difficile pour nous de pondérer les différentes parties pour ne pas donner trop de place à certaines tout en restant clair et en traitant chaque sujet convenablement. La question de la citoyenneté et du port des armes pendant la Révolution, dont certaines femmes se sont emparées avec force, aurait pu donner un documentaire à elle toute seule par exemple. A contrario, nous n’aurions pas pu dire beaucoup plus de choses sur les femmes travesties en soldat, ou cela aurait demandé de rentrer dans des enjeux plus techniques propres à la recherche historique ce qui aurait été rebutant.
Le fonds d’illustration est considérable : 500 gravures, peintures et illustrations allant du XVIe au XIXe siècle sont présentées dans le documentaire. Comment avez-vous procédé pour constituer ce corpus, et comment la sélection a-t-elle été faite ?
Selon les époques et les sujets, notre approche a perpétuellement dû s’adapter. Pour être tout à fait francs, nous ne pensions pas, lorsque nous avons commencé, pouvoir réunir une telle iconographie. Autant pour le XIXe siècle, cela s’est fait sans problème et nous avons même eu le luxe de nous interroger sur quelles images sélectionner. Autant pour les XVIe et XVIIe siècles, a fortiori lorsque nous quittons les femmes nobles pour nous intéresser aux suiveuses, nos recherches ont été douloureuses. Nous en sommes même venus à aduler certains peintres qui ont eu la bonté à la fois de s’intéresser aux scènes populaires et d’en multiplier les peintures. Il faut aussi souligner la grande importance des Néerlandais pour cette époque. Mais pour répondre à votre question, je pense qu’il faut s’imaginer un travail de tamisage. Nos premières recherches nous ont donné un premier corpus, facile à repérer, car bien balisé. Puis il a fallu aller chercher plus précisément pour remplir les trous. Et à la fin, il fallait espérer tomber sur la pépite, la représentation qui illustre le propos sans trop le déformer. Cette recherche devait aussi nous forcer à changer de regard. Parfois, notre propos n’est pas le sujet même du dessin ou de la peinture. Il s’y cache comme un détail. Nous avons d’ailleurs fait le choix de montrer cet aspect explicitement dans l’introduction en ouvrant sur le tableau La bataille de Chiclana de Louis François Lejeune. Si on le regarde globalement, c’est un tableau classique de combat napoléonien, fourmillant de détails. Mais si on joue un instant à « Où est Charlie ? », on découvre une cantinière, au cœur d’un régiment, tendant dans un geste tragique un verre d’eau-de-vie à un soldat. Et on ne voit alors plus qu’elle, sa robe qui n’est pas un uniforme, son expression, son engagement corporel. Trouver des femmes représentées au milieu des combats est rare. Cette cantinière était pourtant là, dans un tableau aujourd’hui affichée au château de Versailles.
De nombreuses illustrations présentées dans le documentaire montrent bien des figures féminines aux côtés des hommes sur les champs de bataille. Pourtant, l’imaginaire collectif conçoit ces scènes comme exclusivement masculines. Selon vous, est-ce parce que les artistes ont en grande majorité invisibilisé ces figures ? Ou est-ce notre propre regard qui nous trahit en n’identifiant que les hommes ?
L’exemple de la réponse précédente me semble répondre. Il est certain que les sujets des peintures sont orientés par les sensibilités de celui ou de celle qui tient le pinceau. Mais comme nous l’avons dit, certaines figures féminines comme la cantinière ont parfaitement pu être le sujet d’une fascination ou d’une communication officielle, donc d’une iconographie bien nourrie. Mon sentiment, après avoir fait ce documentaire et avoir brassé toutes ces images, est que les femmes qui côtoient l’espace militaire, à l’exception des nobles commandantes, sont surtout des femmes de classes sociales dominées. Évidemment, il faudrait faire de l’histoire des représentations pour s’en assurer, ce que nous n’avons pas fait, mais j’observe que dès que le sujet de l’image concerne des soldats hors des combats, des petites mains de l’armée, bref les catégories les plus pauvres, les femmes sont bien présentes. Elles ne sont pas plus effacées dans les représentations contemporaines que les plus basses strates de la population dans l’armée. Je dirais même qu’il y a des thèmes redondants où la figure féminine est intégrée. Une danse, un service de bière dans la tente-cantine, une scène de séduction, l’accompagnement de la troupe. Les femmes sont bien là et ne manquent pas d’être actives ce qui nous renvoie aux suiveuses remplissant des tâches de vivandières, de marchandes, de blanchisseuse, etc. Tout cela m’amène naturellement à penser que c’est surtout notre regard actuel qui porte son biais. J’en ai personnellement fait l’expérience. En m’efforçant de trouver des femmes représentées dans les tableaux, j’ai fait évoluer mon regard tant et si bien que désormais, je peux dire que je vois les femmes là où je ne les remarquais même pas il y a trois ans. Mon dernier passage au Louvre me l’a d’ailleurs appris assez durement puisque j’y ai encore découvert des tableaux avec des femmes côtoyant l’espace militaire. Je me suis ainsi rendu compte que je n’avais jamais noté la présence du tableau La Prise de Juliers qui représente Marie de Médicis en femme de guerre victorieuse…
Aujourd’hui, les campagnes publicitaires présentent davantage de femmes au sein de l’armée. Mais vous semblez porter un regard critique sur la manière dont elles nous les présentent. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
S’il y a bien une chose que la production de ce documentaire nous a apprise, et que nous tentons de transmettre, c’est que les femmes côtoyant l’espace militaire ont été en permanence l’objet des discours que des hommes portaient sur elles. Leur reprochant leur présence, la réclamant parfois par nécessité, entretenant le flou autour de leurs fonctions, ne les officialisant que très tardivement et pour mieux les tenir éloignées d’autres positions, leur imposant ou attendant d’elles certaines vertus pour montrer patte blanche quant à ce qu’on leur reprochait à l’avance, etc. Non pas que cela ait été particulièrement conscientisé, on a tout de même affaire à une belle illustration d’injonctions contradictoires qui ont joué dans les difficultés qu’ont eues historiens et historiennes par la suite à retrouver ces femmes dans les sources.
Ainsi, forts de cette leçon, on ne peut qu’observer de manière critique l’ambiguïté qui est à l’œuvre dans les armées européennes. S’il est absolument indéniable qu’elles se féminisent progressivement et que les différents postes leur sont de plus en plus ouverts, à tout le moins légalement, on ne peut ignorer que la réalité pratique de cette féminisation se confronte à un certain conservatisme masculin, conséquence logique d’un milieu aux traditions bien ancrées, mais qui a du mal à faire évoluer ses mentalités. Les femmes restent ainsi cantonnées essentiellement à des activités genrées, du care, du secrétariat, du soutien, et les discours internes sont toujours marqués par un ensemble de préjugés sans qu’on note particulièrement une volonté de faire évoluer cet état de fait. En parallèle de tout cela, que nous pouvons considérer avec un peu d’indulgence tant l’armée est une institution difficile à faire évoluer, il faut noter que le discours public s’avère beaucoup plus ouvert ce qui, pour le coup, est à juger bien plus sévèrement. En mettant ainsi en avant des figures féminines, à des postes aujourd’hui encore peu féminisés, en valorisant à ce point cette féminisation sans assumer les difficultés et autres limites des évolutions actuelles, on transforme ces femmes militaires en arguments marketing. On remarque ainsi qu’une des figures les plus présentes dans la communication de l’Armée de Terre sur sa chaîne YouTube est une femme. Si nous pouvons saluer cette tentative de féminiser l’image de l’armée, la communication ne peut combler le manque de politique interne d’intégration réelle des femmes dans tous les espaces militaires. Si cette communication ne sert qu’à adoucir l’image de l’armée, elle devient un nouveau discours masculin appliqué aux femmes militaires. Celui d’un argument d’ouverture dans l’espace public, en parallèle d’une stratégie de communication centrée autour de l’accomplissement individuel par le passage dans l’armée comme un choix de carrière comme un autre, en contradiction avec le comportement d’un milieu masculin qui persiste à condamner les femmes qui l’intègre à un rôle de soutien ou à un combat permanent pour justifier leur présence. Cela est au mieux contre-productif, au pire délétère.
Le documentaire Les Oubliées de l’armée est visible ici.
Interview menée par Romane Fraysse
NOTES :
[1] Thomas Cardoza, Intrepid Women : cantinières et vivandières of the French army, Indiana USA, 2010.
[2] Marion Trévisi, Philippe Nivet (dir), Les femmes et la guerre de l’antiquité à 1918, actes du colloque d’Amiens 15-16 novembre 2007, Paris, 2010.
[3] Maria Goupil-Travert, Braves combattantes, humbles héroïnes. Trajectoires et mémoires des engagées volontaires de la Révolution et de l’Empire, Rennes, 2021.
[4] Handfield, Nicolas, Le Gac Julie et Poitras-Raymond Chloé (dir.). Femmes en guerre : De l’époque médiévale à nos jours. Villeneuve-d’Ascq, 2022.
[5] Sylvie Steinberg, La confusion des sexes. Le travestissement de la Renaissance à la Révolution, Paris, 2001.