L’accès à la culture dans les zones rurales est un enjeu de taille. Nous pouvons penser au « printemps de la ruralité », un projet mené en 2024 par le Ministère de la Culture, mais également à Mobilivre, une initiative menée par Jean-Pierre Martin.
Pourquoi avoir mis en œuvre ce projet ?
Après 9 années d’organisation de la tournée des plages du « camion qui livre« du Livre de Poche, les lecteurs en vacances m’ont clairement exprimés leurs souhaits d’avoir des librairies mobiles pour sillonner les territoires ruraux. L’enthousiasme des éditeurs, des librairies indépendantes, des communautés de communes, des maires ruraux du ministère de la culture, DRAC, CNL, nous ont convaincus de nous lancer.
Quel public visez vous avec votre projet ?
Les lecteurs ruraux qui n’ont pas de librairie en bas de chez eux, isolés en milieu rural, sans moyen de transport et qui commande sur le web sur des plateformes de ventes en ligne.
Et qu’est-ce qu’une « librairie verte » ?
Une librairie verte est une librairie mobile électrique qui tend à travailler essentiellement en circuit court avec des éditeurs indépendant en région, remettre le libraire au centre des bourgs ruraux et favoriser le contact et retisser du lien social ( versus site de vente en ligne). Cela constitue une librairie verte dé carbonée.
En quoi selon vous, le libraire est menacé aujourd’hui ?
Augmentation des loyers en ruralité, désertification, hausse des tarifs de distribution /diffusion des grands groupes d’édition.
Au sein du plan culture et ruralité figure l’idée d’une modernisation des espaces de vente pour les marchands de presse. Quelles peuvent être les mesures pour cette modernisation ?
Des créations de kiosques à journaux mobile pourrait résoudre une partie du problème !
@ BASTIEN FAUVEL
Illustration : @martinlelapin @bored_eye_design